UN BEL AVENIR
An effeuillant ce soir la blanche marguerite
Qui poussait sagement dans le fond du jardin.
Tous ses pétales blancs ont dans le vent malin,
Par-dessus le taillis, trouvé ma favorite.
Seule, elle m’attendait sur le banc de bois noir
Récoltant cette fleur porteuse de l’espoir
Qu’elle mit aussitôt sous son joli corsage
Pour réchauffer son cœur avant le grand voyage
Pour un amour brûlant au fond de son boudoir.
Au dessus de son lit, un peu comme un emblème
Par un bout de ficelle elle accrocha la fleur
Le joli souvenir d’un intense bonheur
Pour oublier ainsi ses saisons sans « je t’aime ».
Au retour de la nuit, tous les feux du plaisir
Ont rallumé d’un coup les flammes du désir
En laissant tout son corps à mes folles caresses.
Nous nous sommes baignés dans toutes ces ivresses
Faisant des lendemains un très bel avenir.
jc blondel
An effeuillant ce soir la blanche marguerite
Qui poussait sagement dans le fond du jardin.
Tous ses pétales blancs ont dans le vent malin,
Par-dessus le taillis, trouvé ma favorite.
Seule, elle m’attendait sur le banc de bois noir
Récoltant cette fleur porteuse de l’espoir
Qu’elle mit aussitôt sous son joli corsage
Pour réchauffer son cœur avant le grand voyage
Pour un amour brûlant au fond de son boudoir.
Au dessus de son lit, un peu comme un emblème
Par un bout de ficelle elle accrocha la fleur
Le joli souvenir d’un intense bonheur
Pour oublier ainsi ses saisons sans « je t’aime ».
Au retour de la nuit, tous les feux du plaisir
Ont rallumé d’un coup les flammes du désir
En laissant tout son corps à mes folles caresses.
Nous nous sommes baignés dans toutes ces ivresses
Faisant des lendemains un très bel avenir.
jc blondel